Les formations en sciences et gestion de l'environnement abordent l'environnement dans une perspective de développement durable, ce qui fait leur spécificité.

Arlon - epuration

 

L'environnement est un objet d'étude et d’action qui dépasse le cloisonnement entre les disciplines, et plus encore, il met à mal le partage entre nature et culture, entre science et politique. Les questions qui sont soulevées en son nom enchevêtrent une multiplicité de dimensions, de points de vue, et d’entités vivantes ou non, qui sont agissants, surprenants et exigent d’être pris en compte.

L’enseignement de ces questions – enjeux du passé, du présent et du futur de la planète - se veut donc transdisciplinaire. En plus que d’inviter à croiser les disciplines - les programmes de cours permettent d’acquérir des connaissances et compétences dans des matières scientifiques, techniques, juridiques, économiques et politiques – c’est à une ouverture vers des formes de savoirs non scientifiques, issus de la familiarité, de la perception sensible et d’expérimentations territorialisées que la transdisciplinarité aspire.

Dans cette optique de transdisciplinarité, les formations sont accessibles à des diplômés de bachelier et de master dans un large éventail de disciplines de base, allant de la chimie à la communication, des sciences de l'ingénieur aux sciences sociales. Les programmes de formation offrent à ce public hétérogène des outils transversaux et des savoirs pointus dans ses concepts et modèles les plus récents : l’anthropocène, les transitions écologiques et énergétiques, les effets de nexus et tipping points, les sciences participatives, les technologies vertes... en sont des exemples.

Les formations proposées préparent les futurs environnementalistes à poser un diagnostic et intervenir dans ces situations professionnelles complexes et en évolution relevant d'une large gamme de métiers de l'environnement.

 

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Une approche de la complexité

Devenir acteur de la transition implique d’être en prise avec les enjeux actuels et futurs. L'enseignement, tout comme la recherche, est ainsi orienté vers les problèmes les plus actuels : l'approche est appliquée, au plus près des situations à gérer par les professionnels de l’environnement.

Le Département des Sciences et Gestion de l'Environnement propose un enseignement unique qui vise à vous faire acquérir des connaissances scientifiques mais également des compétences pour la résolution intégrée des problèmes sociétaux. Il vise à former des généralistes de l’environnement capables d’intervenir en première ligne pour structurer et gérer ces problèmes tout en respectant la complexité des situations auxquelles font face les différents acteurs.

Notre projet pédagogique comprend :

  • Une structure d’apprentissage centrée sur l’étudiant et lui permettant de construire son parcours en fonction de ses intérêts et de son projet professionnel;
  • Une approche intégrée des problèmes d'environnement;
  • Des travaux de groupe pour développer votre capacité à collaborer avec les différents acteurs qui travaillent sur un même problème;
  • Une méthodologie d’approche des situations environnementales réelles, donc multidimensionnelles, complexes et controversées;
  • L’importance accordée à la pratique et au travail de terrain : travaux pratiques, stages, visites et voyages didactiques, séminaire résidentiel, mémoire de fin d’études…
  • Le développement de votre capacité à gérer les relations interculturelles, favorisé par les nombreuses nationalités qui se côtoient sur le campus.
  • Une diversité de pédagogies : enseignements ex cathedra, séminaires, classe inversée, études de cas, tutorat…

Une étude de cas concret structurante

Le Master en sciences et gestion de l'environnement à finalité (120 crédits) propose un séminaire "Approche intégrée d'une question d'environnement" centré sur des problématiques controversées et complexes. Véritable innovation pédagogique du Département, ce cours consiste en l’étude d’une controverse environnementale « chaude », c’est-à-dire en train d’être débattue par et dans la société. Le cas étudié diffère donc chaque année, en fonction de l’actualité, et les sujets sont très variés.

Le cours aborde ces problématiques à travers les points de vue divers, et souvent contradictoires, des acteurs concernés qui témoignent au cours de deux semaines de séminaire. Vous êtes ainsi amenés à réaliser un travail de problématisation d'un cas analysé en intégrant des considérations sociopolitiques, scientifiques, techniques et éthiques.

Le point central du cours, c’est l’apprentissage de la pensée complexe en environnement.

 

Quelques exemples de controverses étudiées

  • 2021-2022  - Le monde universitaire en fait-il assez face au challenge de la transition des territoires ?
  • 2020-2021 - Comment vivre avec nos déchets nucléaires ?
  • 2019-2020 - Quels scénarios pour les centres-villes de demain ?
  • 2018-2019 - Quelle confiance placer dans la qualité de l’eau de consommation en Wallonie ?
  • 2017-2018  - L’alimentation durable: la viande en questions.

Mais aussi : le castor, les ondes électromagnétiques, les inondations…

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