Les masters de spécialisation sont accessibles à des diplômés de second cycle (master). Ces formations en 60 crédits forment des professionnels avec des profils pointus dans un domaine qui n'est pas ou peu abordé en second cycle dit « de base ».

Le Département des Sciences et Gestion de l'Environnement propose 2 masters de spécialisation :

> Gestion des risques et des catastrophes à l'ère de l'Anthropocène

> Nexus Eau-Energie-Alimentation

 

Le Master de spécialisation en Gestion des risques et des catastrophes à l’ère de l’Anthropocène

Pour qui ?

Le Master de spécialisation en Gestion des risques et des catastrophes à l’ère de l’Anthropocène forme des professionnels capables de participer à une meilleure intégration de la gestion des risques et des catastrophes à tous les niveaux de décision et selon une vision prospective. Il est particulièrement intéressant pour les étudiants des pays du Sud, en situation de grande vulnérabilité, et les étudiants des pays du Nord se destinant à la coopération internationale. A ce titre, il fait partie des programmes de bourses de l’ARES (le prochain appel est prévu en automne 2024 pour la rentrée 2025-2026).

L’admission à ce master requiert un diplôme de 2e cycle (master) en sciences, sciences agronomiques et de l’ingéniérie biologique, et sciences de l’ingénieur et technologie. Une expérience professionnelle est bienvenue.

Pour apprendre quoi ?

Le Master de spécialisation en Gestion des risques et des catastrophes à l’ère de l’Anthropocène, co-organisé avec l’Université de Namur et des acteurs associatifs engagés dans la gestion de crise, est clairement orienté vers des problématiques mondiales, actuelles et à venir, considérées comme des obstacles aux objectifs du développement durable et de la transition. Les risques pris en considération seront les géo-risques et climato-risques. Les effets d'amplification que les activités humaines peuvent exercer sur ces risques seront également étudiés, de même que les conséquences sociales et économiques de ces bouleversements.

Il s’agit de prendre au sérieux les impacts du dépassement des limites de la planète en tant que risques de déstabilisation des systèmes écologiques et politiques, qui eux-mêmes renforcent les impacts. Les grands enjeux du 21e siècle – changement climatique, effondrement de la biodiversité, péjoration des conditions d’accès aux ressources et migrations – vont fragiliser de nombreuses régions de la planète.

La formation, résolument professionnalisante, comprend un socle d’enseignement interdisciplinaire et de nombreux séminaires, travaux pratiques et visites de terrain. Un Travail de Fin d’Etudes de 15 crédits donne aux étudiants l’occasion d’une première expertise dans le domaine.

 

 

Le programme en un coup d’œil

• Enseignement pluridisciplinaire : les fondamentaux de l’anthropocène et des risques : 14 crédits

• Outils d’analyse, de prévention et de gestion des risques et des crises (exemples : télédétection, aménagement du territoire, système d’alerte) : 15 crédits

• Gestion des catastrophes (exemples : soft skills, gouvernance) : 16 crédits

• Travail de fin d’études : 15 crédits

En savoir +

Dans quelle perspective ?

La formation vise à former des professionnels ayant une capacité d'approche globale et systémique de la problématique de la gestion des risques et des catastrophes sur les plans stratégique et opérationnel, dans les secteurs associatifs, privés et publics.

 

Le Master de spécialisation en Nexus Energie-Eau-Alimentation

Pour qui ?

Le candidat devra être porteur d’un diplôme belge ou étranger sanctionnant des études de 2ème cycle (domaine des sciences, sciences agronomiques et de l’ingénierie biologique, et sciences de l’ingénieur et technologie) et pouvant être valorisé pour au moins 300 crédits. L’inscription au programme peut être subordonnée un complément de programme de maximum 15 crédits à titre de remise à niveau.

Le programme s’appuie sur une longue expérience des deux institutions en matière de coopération au développement. Il est donc particulièrement intéressant pour les étudiants des pays du Sud, en situation de grande vulnérabilité, et les étudiants des pays du Nord se destinant à la coopération internationale. A ce titre, il fait partie des programmes de bourses de l’ARES (le prochain appel est prévu en automne 2022 pour la rentrée 2023-2024).

Une expérience professionnelle est bienvenue.

La connaissance active du français et passive de l’anglais (lire, écouter) est un prérequis.

Pour apprendre quoi ?

Ce master de spécialisation, co-organisé avec l’Université de Louvain, est fondé sur un principe récent qui est de plus en plus mobilisé dans les projets de coopération au développement.

L’approche Nexus EEA vise à mettre en évidence les interdépendances entre l’eau, l’énergie et l’alimentation et à identifier des réponses basées sur la compréhension des synergies ou des conflits d’usage des ressources entre ces secteurs. 
En effet, bien que l’eau, l’énergie et l’alimentation soient intrinsèquement liées, la connexion en termes de politique de gestion est faible. Le développement de politiques et d’approches sans tenir compte de ces interdépendances renforcent l’utilisation non durable des ressources et menacent la durabilité des sécurités alimentaire, énergétique et hydrique dans beaucoup de régions du monde, en particulier dans les pays les plus pauvres. L’approche Nexus EEA propose au contraire, la mise en place de politiques et de gestion fortement intégrées.

L’approche Nexus EEA, de par son caractère intersectoriel et multidisciplinaire, est complexe et nécessite l’acquisition de compétences spécifiques pour pouvoir être mise en œuvre.

 

Le programme en un coup d’œil


Module 1 Introduction et concepts de base – 4 crédits

Module 2 Les 3 composantes du Nexus EEA : sécurités hydrique, énergétique et alimentaire
3 cours obligatoires pour 12 crédits et cours à option pour 8 crédits 
– total : 20 crédits

Module 3 Interconnexions entre les 3 composantes du Nexus EEA
3 cours obligatoires pour 11 crédits et cours à option pour 5 crédits
– total : 16 crédits

Module 4 Outils techniques intégratifs
1 cours obligatoire pour 3 crédits et min 1 cours à option pour 2 crédit
s – total : 5 crédits

Module 5 Travail personnel sous forme de stage – 15 crédits

En savoir +

Dans quelle perspective ?

Ce master vise à former des cadres professionnels de la gestion concrète des ressources fondamentales eau, énergie, alimentation. Les acteurs institutionnels, les conseillers de collectivités locales, les bureaux d’expertise, les assistants universitaires, les membres d’instituts de recherche, d’organismes internationaux et d’agences de coopération sont particulièrement concernés.

 

modifié le 14/03/2024

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